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Jacques-Alain Bénisti

7 février 2022

Jacques Alain Bénisti est maire de Villiers-sur-Marne (94), conseiller départemental et ancien député et conseiller régional. C’est un ardent soutien de François Fillon et Valérie Pécresse.

Béchir Ben Hassen et Mustapha Mraoui : deux imams radicaux pour l’association Al-Islah de Villiers-sur-Marne

L’imâm Béchir Ben Hassen

Car oui, l’association al Islah est radicale, et le maire sarkozyste Jacques-Alain Bénisti (LR), en poste depuis 1995, également député du Val de Marne, était forcément au courant de l’orientation du charismatique imâm Béchir Ben Hassen nommé en 2007, revenu depuis 2010 au Maghreb. (…)
« Je le dis haut et fort. Haut et fort. Les chiites n’ont rien à faire en Tunisie. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour les affronter, car nous sommes fondamentalement convaincus que la menace qu’ils représentent pour l’islam et les musulmans est supérieure à celle posée par les juifs et des chrétiens. Nous les attendons de pied ferme, avec tous les moyens à notre disposition. »
Sa liberté lui donnant des ailes, ce membre des Frères Musulmans tunisiens se distingue par d’autres dérapages, estimant même dans une vidéo que « ceux qui critiquent notre prophète méritent la mort et la pendaison », en se référant malheureusement avec raison sur le « consensus des savants ».
En juillet 2015, le ministre des Affaires religieuses le suspend de son poste d’imâm pour extrémisme, action qui aurait été impensable en France.
La proximité de Béchir Ben Hassen avec le chef des Frères Musulmans tunisien, est attestée par la vidéo d’un entretien téléphonique entre le prédicateur salafiste et Rached Ghannouchi à propos d’un projet de référendum sur l’application de la charia en Tunisie. La date de cet entretien n’est pas indiquée, on peut la situer au 1 er trimestre de 2012, c’est-à-dire aux premiers mois de la prise du pouvoir par Ennahdha, lorsque ses députés ont commencé à poser cette problématique avec insistance au sein de l’Assemblée nationale constituante (Anc).
Ben Hassen quitta son poste d’imâm de la mosquée de Villiers-sur-Marne en 2010, et depuis la fin de ses péripéties dans son pays natal, il vient en France prêcher dans diverses mosquées (…) Il est intéressant de savoir que celui qui a approuvé indirectement la tuerie de Charlie Hebdo en rappelant le bien-fondé de l’exécution de ceux qui critiquent le « prophète », est encore autorisé à séjourner en France et ce malgré sa nationalité étrangère.
Mosquées radicales, Joachim Veliocas

Au cours d’un sermon diffusé sur Internet le 10 janvier 2015, le religieux tunisien Bechir Ben Hassen déclare que toute personne qui maudit le prophète Mahomet doit être exécutée. Dans une vidéo dernièrement mise en ligne sur MEMRI.fr, le Cheikh Ben Hassen faisait l’éloge, devant la Cour pénale internationale de La Haye, de la liberté d’expression en Europe, plus grande que dans les pays arabes, qui permet aux musulmans de prêcher librement leur foi en Allah.
MEMRI

L’imâm Mustapha Mraoui

Mustapha Mraoui absent lors du procès est présenté comme « l’incitateur » et « le recruteur » de cette filière dite de Champigny-sur-Marne. Plusieurs témoins ont décrit des « réunions quotidiennes » de ce groupe de jeunes hommes, âgés de 22 à 31 ans, à la mosquée Al Islah de Villiers où Mraoui, alias Abou Abdallah, officiait en tant qu’imam. Après y avoir lui-même suivi des cours de religion, ce « prêcheur radical », connu des services de renseignement pour son engagement salafiste avait, dès 2010, officié en tant qu’imâm occasionnel à la mosquée de Villiers-sur-Marne mais aussi à celle de Lognes (Seine-et-Marne). Selon son beau-frère, plusieurs séjours en Égypte entre 2011 et 2013 seraient à l’origine de sa radicalisation, au point de revendiquer l’instauration d’un État islamique.
Interrogés par la police après la découverte de la filière de Villiers et Champigny, plusieurs proches des djihadistes présumés avaient indiqué que, outre un enseignement religieux, Mustapha Mraoui dispensait également des « entraînements aux sports de combats » et était parvenu à convaincre ses disciples de rejoindre la Syrie après un conditionnement mental, les incitant à se couper de leur famille et les menaçant de « représailles » s’ils renonçaient à leur projet. Et pour éviter d’être interpellés au moment de leur départ, l’imam leur aurait aussi indiqué de se « grimer en touriste » et de se « raser la barbe ».
Mustapha Mraoui ainsi qu’un second prévenu, Karim Assani, alias Abu Mikaïl al-Firansi, sont également soupçonnés d’être à l’origine de la radicalisation de leurs jeunes amis. Suspecté d’avoir gagné les rangs du groupe État islamique, l’imam aurait encore expliqué à plusieurs proches « combattre pour la cause de Dieu, aider le peuple syrien et souhaiter mourir en ‘martyr’ ».
Mosquées radicales, Joachim Veliocas

Si aujourd’hui, tout le monde affirme tomber des nues sur le rôle joué par Mustapha Mraoui, les langues se délient pour relever que le lieu de culte constituait un terreau propice à l’éclosion du gourou.
Le Parisien

Le jihadiste Mickael Dos Santos, fidèle de la mosquée El Islah (2013)

Le nom de ce converti était apparu à l’automne 2013, peu après son départ, dans l’enquête sur le démantèlement d’une filière d’envoi de jihadistes vers la Syrie, ayant des ramifications dans la ville voisine de Villiers-sur-Marne.
Il apparaît dans la vidéo diffusée dimanche par les jihadistes du groupe Etat islamique mettant en scène la mise à mort par décapitation de 18 prisonniers syriens et de l’otage américain Peter Kassig.
Libération

De l’aveu de plusieurs fidèles de la mosquée Al Islah de Villiers-sur-Marne, le lieu de culte de la ville voisine que Mickaël Dos Santos fréquentait régulièrement, le jeune homme s’est cependant toujours montré « très discret » au sein du lieu sacré.
BFM

Terrains, subvention : Jacques Alain Bénisti soutien actif de l’association islamiste Al-Islah

Pour faciliter la pratique du culte Musulman, l’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) de Paris en collaboration avec la municipalité de la ville de Villiers-sur-Marne ont mis à disposition, dans les années 1980, une cave faisant office de mosquée.
En 1999, l’association de Musulmans « Al-Islah » se crée, et profite d’une opportunité lors de la mise en vente d’un pavillon à proximité de la mosquée existante, en s’engageant dans la collecte de la somme requise pour son achat, par des quêtes dans les marchés, dans les mosquées.
En mars 2013, le conseil municipal vota l’acquisition d’une parcelle cédée pour un euro symbolique par l’office HLM Paris Habitat OPH, qui a pourtant une valeur de 210 000 euros selon les Domaines. La parcelle jouxte la mosquée, en réalité, la mairie a réalisé cette opération pour céder le terrain à l’association islamiste al-Islah.
Mosquées radicales, Joachim Veliocas

Jacques Alain Bénisti vote une subvention à la mosquée El Islah (2015)

Jacques-Alain Bénésti, maire LR de Villiers-sur-Marne, a fait voter hier au conseil municipal une subvention pour la mosquée Al-Islah de sa ville, médiatisée récemment pour avoir été fréquentée par Mickael Dos Santos, star de l’Etat Islamique (photo).
Observatoire de l’Islamisation

Jacques-Alain Bénisti : “La mosquée de Villiers-sur-Marne n’a jamais été un repère de djihadistes” (2016)

(…) ce lieu n’a jamais été salafiste ni un foyer de radicalisation (…)
94 citoyens

La mosquée El Islah de Villiers-sur-Marne fermée pour radicalisme (2016)

Sur les trois feuilles blanches signées du sceau de la préfecture du Val-de-Marne, cette dernière justifie la fermeture en qualifiant notamment la mosquée El Islah de « lieu de référence influent de la mouvance salafiste, représentant par son fonctionnement et sa fréquentation, une menace grave pour la sécurité et l’ordre public ».
Le Parisien

Perquisition à la mosquée : une école coranique et des clandestins découverts

Une opération policière a eu lieu tôt mercredi matin dans la mosquée Al-Islah de Villiers-sur-Marne. Une perquisition administrative qui a débuté à 7 heures 30 et qui s’est terminée vers 9 heures selon Jean-Michel Carigi, directeur de cabinet du maire. «L’objectif de la perquisition était de vérifier s’il existait une école coranique au sein de la mosquée.
A l’issue de la perquisition, «plusieurs personnes en situation irrégulière» ont été interpellées, a souligné une source proche du dossier.
Le Figaro

12 fidèles de la mosquée El Islah condamnés pour une participation à une filière jihadiste

Elle était connue des services de renseignement pour avoir été fréquentée, selon eux, par 12 personnes condamnées en avril pour leur participation présumée à une filière djihadiste à destination de la Syrie.
Le Parisien

Un fidèle impliqué dans les attentats du 13 novembre

Ces derniers ont également enquêté sur un homme, qui se serait radicalisé à la mosquée de Villiers, et qui pourrait avoir joué un rôle dans les attentats du 13 novembre à Paris.
Le Parisien

Le père d’Hayat Boumedienne, compagne d’Amédy Coulibaly, membre de la direction de la mosquée El Islah

Par ailleurs, la préfecture y rappelle que « le père d’Hayat Boumedienne, compagne d’Amédy Coulibaly (NDLR : le tueur de l’Hyper Cacher), exerçait les fonctions de membre du comité directeur de l’association gestionnaire jusqu’aux attentats de janvier 2015 » et que s’il « a quitté ces fonctions à la suite de l’attentat de Charlie Hebdo », cela « ne saurait établir un changement dans les conditions de fonctionnement de cette mosquée ».
Le Parisien

Jacques-Alain Bénisti propose de construire une nouvelle mosquée sur un terrain municipal

« La ville est propriétaire d’un terrain vague, sur lequel doit être construite une nouvelle mosquée, avant la démolition de l’ancienne, explique Jacques-Alain Bénisti, maire (LR) de Villiers-sur-Marne. Il est situé derrière la zone commerciale qui longe la cité des Hautes-Noues, à hauteur du boulevard de Bishop’s Stortford. Nous mettons tout en œuvre pour qu’un chapiteau, ou un barnum, puisse y être installé d’ici vendredi prochain, et que les fidèles disposent d’un lieu de repli où prier. »
Le Parisien

Jacques-Alain Bénisti loue un terrain municipal et un barnum à la mosquée El Islah pour contourner la fermeture préfectorale (2017)

Près de sept mois après la fermeture de leur mosquée, les musulmans de Villiers pourront à nouveau prier ensemble. Le maire Jacques-Alain Bénisti (LR) a, par un arrêté du 27 avril, accordé un bail de trois mois à l’association El Islah pour un loyer mensuel de 300 €.
Le Parisien

Jacques-Alain Bénisti prend la parole à la mosquée tamoule de Villiers-sur-Marne, 9 jours avant l’élection. (2020)

Jacques Alain Bénisti à la mosquée de Villiers-sur-Marne

Jacques Alain Bénisti à la mosquée de Villiers-sur-Marne

A J-9 du premier tour des municipales, c’est la dernière ligne droite des maires pour séduire de nouveaux électeurs. Vendredi après-midi, à la mosquée de Villiers-sur-Marne, le maire (LR) Jacques-Alain Bénisti, est venu rappeler aux fidèles en fin de prière qu’il fallait voter pour lui aux élections municipales. « Je compte sur vous, évidemment », leur a-t-il glissé.
Au cours d’un petit discours, filmé par son opposant Adel Amara dans le lieu de culte, le maire sortant s’est vanté d’avoir « beaucoup agi » pour offrir aux musulmans un « espace le plus convivial possible ».
BFM

Drôle d’orateur pour une fin de prière, vendredi après-midi, à la mosquée de Villiers. Micro-casque sur la tête, accompagné de son ajointe à la cohésion sociale, Monique Facchini, le maire (LR), Jacques-Alain Bénisti, est venu dire « un petit bonjour » aux fidèles. Et bien leur rappeler « qu’il va y avoir les élections municipales bientôt ». (…)
Le Parisien

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