Islam Index

Amar Lasfar

10 janvier 2022

Amar Lasfar, né en 1960 à Nador au Maroc, est le président du lycée privé musulman Averroès ainsi que de Musulmans de France (ex-UOIF), branche frériste (Frères Musulmans) en France. Il est également l’ancien recteur de la mosquée de Lille Sud, président de la Ligue islamique du Nord, une branche de l’ancien UOIF.

Asmar Lasfar revendique de s’inscrire dans le courant de pensée des Frères Musulmans

Cette laïcité revendiquée ne l’a pas empêché de soutenir les jeunes filles exclues du lycée Faidherbe en 1994 pour port du voile et de souhaiter, à cette occasion, la création en France d’écoles privées musulmanes. (…)

Amar Lasfar, qui a opté pour la nationalité française en 1997, ne cache pas qu’il se sent proche des Frères musulmans.

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« Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée », explique le président de l’UOIF, qui affirme sur tous les tons représenter surtout « l’islam de France ».

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Amar Lasfar : « Les Juifs ont soumis l’Occident » contrairement aux musulmans qui « perdraient leur temps » (1994)

Je parle des Juifs. (…) Ils n’ont pas perdu une seconde de leur temps. Ils ont soumis l’Occident et les lois de l’Occident, les richesses de l’Occident au service d’une cause existentielle pour eux, à savoir leur présence sur cette Terre. Donc ils n’ont pas perdu de temps, alors que nous, jusqu’à l’heure ou je vous parle, on débat pour savoir si la présence des musulmans parmi les impies est licite ou pas.

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Amar Lasfar explique qu’il faut infiltrer le pouvoir politique pour islamiser et soumettre l’Occident (1994)

[Les Occidentaux] s’obligent à nous combattre, et à resserrer l’étau autour de nous, ainsi à resserrer l’étau autour des musulmans en général et autour des prosélytes musulmans en particulier. (…)

La troisième option (d’islamisation) est une option purement politique. Nous parvenons à transmettre le message d’Allah, le Très Haut, par un coup d’Etat. Par un travail consistant à infiltrer les conseils municipaux et les parlements et à s’emparer du pouvoir d’un point de vue politique et après ça passera le message d’Allah, le Très Haut. Ça fait partie de la stratégie (de conquête).

La quatrième option (d’islamisation) est l’option de la force. Certains musulmans pensent que l’usage de la force contribue à imposer le message d’Allah. Il y a des groupes armés, que les gens qualifient d’extrémistes, qui pratiquent la violence et qui croient qu’il n’y a d’autres options que la violence pour arracher le pouvoir et appeler à l’Islam par la suite. Cette option n’est pas la bonne, elle n’est pas sage, parce que la force mal utilisée, si elle n’est pas utilisée au moment opportun, au bon endroit devient un tare et nuit à la Oumma.

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Amar Lasfar envoie à la Justice Française une fatwa indiquant que l’apostasie ne peut être reconnue que par un tribunal religieux musulman (2005)

Or, dans l’affaire Bergham, Amar Lasfar s’est permis d’envoyer à la justice une fatwa selon laquelle « seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l’apostasie d’une personne ». (…) La Cour de cassation venait d’interdire l’incinération d’Amar Bergham – pratique interdite par le Coran – au motif que l’apostasie de ce Lillois, athée bien que né dans une famille musulmane, n’était pas valable, seul un tribunal islamique étant habilité à la reconnaître.

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Amar Lasfar invite un prédicateur qui appelle au jihad et Hani Ramadan à la 5ème rencontre des musulmans du Nord (2011)

Un invité aux prises de position ouvertement antisémites, voire négationistes (…) Cet invité, c’est le cheikh Ikrima Sabri. ancien grand mufti de Jérusalem, un prédicateur connu pour ses appels au djihad, à la violence, au martyr et pour ses propos d’une grande violence : « Je suis rempli de rage envers les juifs » ou encore : « Plus jeune est le martyr, plus je l’estime et le respecte ».
18 février 2011, La Voix du Nord

On a pu entendre Hani Ramadan (frère du controversé Tariq, qui devait s’exprimer dans la soirée) dire tout le mal qu’il pense de l’« axe américano-sioniste » et des médias « conditionnés par les lobbys ». Et on a prêté l’oreille à l’ancien mufti de Jérusalem, cheikh Ikrima Sabri, un homme dont les propos radicaux provoquent l’émotion (…) Amar Lasfar avait prévenu qu’il interviendrait si les propos du mufti dépassaient les limites : « Je n’ai pas eu à intervenir. »
20 février 2011, La Voix du Nord

Amar Lasfar invite un prédicateur qui incite à la violence et Tariq Ramadan à la 7ème rencontre des musulmans du Nord (2013)

Les prises de position du Sheikh Salah Sultan, président notamment du Haut conseil islamique d’Egypte, « constituent des incitations à la violence et sont porteuses de haine », et « sont à l’inverse des valeurs que nous défendons, celles de notre République comme celles de notre Ville », a expliqué l’élue dans une lettre au président de la Ligue islamique du Nord, transmise à l’AFP. (…) L’universitaire controversé Tariq Ramadan fait notamment partie des invités (…) le Sheikh Salah Sultan a « appelé les jeunes à pratiquer des sports de combat en vue de +libérer+ la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem », lors d’une interview accordée le 17 janvier 2012 à la chaîne égyptienne Al-Nas TV.
« Ce n’est pas avec les arts martiaux qu’on va aller libérer la Palestine (…) a réagi Amar Lasfar, président de la Ligue islamique du Nord. (…) « Nous sommes responsables de tout ce qui se dit le jour de la manifestation », a ajouté M. Lasfar. Ca m’est arrivé personnellement de monter sur scène et de rectifier des propos de tel ou tel conférencier quand je vois qu’ils dérapent (…) mais je ne peux pas aller investiguer, chercher dans le CV de tout un chacun ».
BFM

Le lycée Averroes d’Amar Lasfar accusé d’islamisme et d’antisémitisme (2015)

La sévère tribune du professeur de philosophie Soufiane Zitouni sur le lycée privé musulman Averroès de Lille, parue dans Libération du vendredi 6février, a provoqué la stupéfaction au sein de l’établissement. Dans l’après-midi, El Hassane Oufker, le directeur de cet établissement sous contrat avec l’Etat (600 élèves, 75 enseignants), annonçait au cours d’une conférence de presse son intention de déposer plainte pour diffamation. Pour M.Oufker, «c’est d’abord l’accusation d’antisémitisme qui est inacceptable».

Sur deux pages du quotidien, M.Zitouni expliquait pourquoi il démissionnait d’Averroès (…) il avait découvert des ablutions dans les toilettes communes, des prières à la machine à café alors qu’il existe une salle dévolue, mais aussi des thèmes et mots tabous auprès des élèves – certains d’entre eux semblant «obsédés par un complot juif dans les médias». Le rectorat devait diligenter une inspection à partir de mercredi pour vérifier les accusations de M. Zitouni.

Joint par Le Monde, l’enseignant assume ses propos: «La direction d’Averroès tient un double langage: l’un policé, pour les médias, et l’autre dans les murs du lycée. J’entends trop de propos d’élèves contre les juifs pour que cela ne vienne pas d’adultes autour d’eux.»

Le Monde