Benoît Hamon ancien conseiller régional (2010-2014 et depuis 2015), député (en 2012 et de 2014 à 2017), ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation (2012 à 2014), ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (en 2014) et député européen (2004-2009). En 2017, il quitte le PS pour lancer son propre mouvement, Génération.s et recueille 3,27 % des voix aux élections européennes de 2019. Il annonce alors se mettre en retrait de la vie politique et soutenir Christiane Taubira pour l’élection présidentielle de 2022.
Benoît Hamon visite la mosquée AMLV de La Verrière, au cœur d’une note des renseignements sur la montée du salafisme en France (2016)
En juin 2016, Benoît Hamon visite la mosquée de l’AML (Association de Musulmans de La Verrière) :
Pourtant, une note des services de renseignement décrit la dérive salafiste du quartier de La Verrière :
Cette police des bonnes mœurs qui veillerait au respect des règles vestimentaires et pousserait jusqu’à la vérification des cabas pour s’assurer de la qualité halal des aliments. (…)
Oui, on peut entendre des remarques comme : Regarde comment elle est habillée, explique-t-il. Depuis que la mosquée a été construite à côté du magasin, certains lancent des appels parce que des jeunes boivent sur la place. Mais personne n’est empêché d’acheter. (…)
La plupart des femmes croisées au cœur du quartier portent le jilbab, composé d’un voile laissant apparaître l’ovale du visage et une longue robe. (…)
Le centre social aurait été déserté, à cause des activités telles que la danse ou la musique, proscrites par la religion. Une situation qui a conduit la Caisse d’allocation familiale à supprimer sa subvention l’an dernier. « C’est seulement parce que la charte de la laïcité n’était pas affichée à l’accueil », avance la municipalité. (…)
La Verrière est surveillée de près par les services de renseignement et le conseil des institutions musulmanes des Yvelines (Cimy), l’organe devenu l’interlocuteur privilégié de la préfecture sur les questions de pratique religieuse. « C’est un sujet sur lequel nous travaillons, reconnaît Aziz El Jaouhari, son secrétaire général. Certains éléments nous préoccupent, notamment la confusion existant entre l’exercice cultuel pratiqué par l’association et son implication dans le réseau associatif local, deux activités qui pour nous doivent rester distinctes. » (…)
Selon ce responsable, des membres de l’association musulmane exerceraient par exemple des responsabilités dans l’amicale des locataires ou dans des structures sportives, chacun se répartissant des rôles dans une forme d’entrisme social. Le Cimy a également relevé des tentatives d’« exportation » de la pratique salafiste vers Rambouillet. (…)
Face à ce blocage, ni les autorités, ni les partenaires institutionnels n’accordent crédit à la municipalité. « La mairie ne contrôle rien », assure une source proche de ce dossier qui prédit une fermeture à moyen terme de la salle de prière, à l’instar de celles de Sartrouville et Ecquevilly.
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Pour les policiers spécialisés, c’est un exemple frappant de l’expansionnisme salafiste. Les représentants de ce courant rigoriste de l’islam, soupçonné d’être un vivier d’aspirants à la violence, ont pris le contrôle d’un quartier de la commune de La Verrière (Yvelines), en région parisienne, indique une synthèse confidentielle de plusieurs notes du Service central du renseignement territorial (SCRT). Ils ont commencé par la mosquée en 2007, puis ont très vite accru leur influence. Aujourd’hui, environ 700 fidèles venus de l’Île-de-France, mais aussi du Nord et de Belgique, assistent au prêche du vendredi. Et cette zone sensible du Bois-de-l’Etang vit sous emprise. Des associations satellites relient les messages salafistes et exercent de fortes pressions sur les habitants.
Selon des témoignages recueillis sur place par le SCRT auprès d’élus et de résidents, une police des bonnes mœurs aurait été imposée. Elle veillerait au respect des règles vestimentaires, le voile pour les femmes le plus souvent cantonnées dans leur univers domestique, et pousserait jusqu’à la vérification des cabas pour s’assurer de la qualité halal des aliments et déceler l’achat d’éventuels produits prohibés. Les réfractaires seraient pris pour cibles : harcèlement collectif, voire violences physiques (crachats, jets de pierres). L’instauration de ce nouvel ordre salafiste aurait en outre eu pour effet une diminution marquée de l’insécurité. Les délinquants, eux aussi, n’auraient eu d’autre choix que de se soumettre.
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Benoît Hamon relativise le documentaire de France 2 montrant des cafés islamistes interdits aux femmes en France (2016)
A la suite des déclarations dans Marianne de l’ex-secrétaire d’État aux Droits des femmes Pascale Boistard, selon laquelle « il y a sur notre territoire des zones où les femmes ne sont pas acceptées », deux journalistes de France Télévisions sont allés vérifier l’assertion sur le terrain.
À Sevran, en Seine-Saint-Denis, et à Rilleux-la-Pape, dans la banlieue de Lyon, les caméras de France 2 ont filmé des scènes démontrant l’interdiction pure et simple faite aux femmes de fréquenter certains établissements, de facto réservés aux hommes. « Dans ce café, il n’y a pas de mixité », s’entend ainsi dire par exemple une cliente. L’argument de ces hommes qui font la loi ? « T’es dans le 93 ici, t’es pas à Paris ! Ici c’est une mentalité différente, c’est comme au bled ! » Le reste du reportage, diffusé le 7 décembre, est à l’avenant, accablant sur la situation des femmes dans les quartiers concernés…
Invité sur France 3 ce dimanche 18 décembre à y réagir, Benoît Hamon a pourtant montré une indignation toute relative… Premier réflexe de l’ancien ministre de l’Education nationale, invoquer l’Histoire :
« Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’y avait pas de femmes… », souligne-t-il.
« Là en l’occurrence on parle de cafés à Sevran, parce qu’on estime que l’espace public est confisqué aux femmes parce qu’il serait à majorité musulmane. […] Remettons des questions sociales avant de mettre des questions religieuses sur ces sujets-là […] Le problème c’est que quand vous faites en France plus souvent l’expérience de l’inégalité que de l’égalité, de la contrainte que de la fraternité, vous vous dites à un moment, même quand vous avez eu un parcours remarquable qui a respecté toutes les lois, vous vous dites : ‘vivre ensemble en France, ça ne marche pas, donc je choisis l’entre-soi' ». […] Arrêtons de créer des guerres tout le temps. Oui, il y a des problèmes, mais ce n’est pas en jetant l’opprobre systématiquement qu’on arrivera à les résoudre ». Au nom de la paix sociale, voilà les habitantes de Sevran et de Rillieux-la-Pape priées de garder le silence.
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Benoit Hamon signataire de la Tribune et Marche contre l’islamophobie du CCIF (2019)
Parmi la cinquantaine de personnalités signataires de la tribune, on trouve […] Benoît Hamon et l’ensemble de la direction nationale de Génération.s… Le hic ? L’appel est notamment initié par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), une association activiste proche des Frères musulmans.
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Autres signataires de la tribune : Abou Anas Nader, Madjid Messaoudene, Le Comité Adama, Taha Bouhafs, Elias d’Imlazène, Nabil Ennasri, Chakil Omarjee, Feïza Ben Mohamed, Marwan Muhammad, etc.
Le Collectif contre l’islamophobie en France est accusé d’avoir participé à la campagne de haine dirigée contre Samuel Paty, professeur décapité lors de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines)
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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé la semaine dernière avoir notifié à ses responsables la dissolution du CCIF, qu’il a accusé, après l’assassinat de Samuel Paty, d’être une « officine islamiste oeuvrant contre la République ».
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Mais Mohamed Louizi, ancien frère musulman lui-même, estime que « depuis sa création, en 2003, le CCIF est un pilier de la stratégie des Frères musulmans en France. Ses membres ne sont pas tous fréristes, mais ils sont encore noyautés par eux. Leur idéologie, leurs méthodes sont celles des Frères musulmans. Le collectif n’a qu’une feuille de route : institutionnaliser la victimisation ».
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Benoît Hamon soutien le maire de Trappes, Ali Rabeh (membre de son parti Generation.s), contre le professeur Lemaire qui dénonce l’islamisme de la ville (2021)
L’édile est en conflit avec un professeur de philosophie de la ville, Didier Lemaire, qui dénonce « la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte » sur ses élèves, ainsi que « l’absence de stratégie de l’Etat pour vaincre l’islamisme ». En raison de la répercussion médiatique de cette affaire, le maire Génération. s de Trappes se dit victime de « menaces de mort », pour lesquelles il a déposé plainte. […] Valérie Pécresse avait demandé vendredi la « révocation » du maire Génération. s qui aurait distribué dans un lycée un tract « attaquant frontalement » Didier Lemaire. Benoît Hamon a lui défendu sur Twitter Ali Rabeh, par ailleurs son ancien assistant parlementaire : « Un maire victime d’un racisme massif et abject, plusieurs fois menacé de mort. Valérie Pécresse ne demande pas sa protection mais sa révocation. Ali Rabeh doit être protégé. » […] Et dans un communiqué, le mouvement Génération. s fondé par Benoît Hamon a aussi apporté son soutien à l’édile qui « défend au quotidien les valeurs de la République, et combat ceux qui l’attaquent ». « Nous refusons que la question des quartiers populaires soit réduite à une opposition aveuglée entre angélisme béat et haine anti-musulmans », affirme aussi Génération.s.
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Inscrit à l’UNEF à 17 ans, il prend par la suite sa carte au PS ou il y rencontre Benoît Hamon, qui sera par la suite son « mentor » […] Difficile d’évoquer le parcours politique d’Ali Rabeh sans évoquer sa longue amitié et complicité avec le conseiller régional d’Île-de-France Benoît Hamon. Les deux hommes semblent très proches, Ali Rabeh ayant occupé officieusement le poste de conseiller influent de l’ancien ministre de l’Education nationale. Ce dernier le tutoie dans les interviews, le décrit comme celui que « vous verrez loin, très loin ».
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Quasiment une intimidation physique » du maire de Trappes
Jean-Marc Morandini est aussi revenu sur une autre séquence : son interview houleuse de l’édile de Trappes, vendredi, lorsque celui-ci a refusé de répondre à une partie des questions qui lui étaient posées, justement sur l’islamisme dans sa ville. Car l’élu était rentré, quelques jours plus tôt, dans un lycée local, afin d’y distribuer des tracts remettant en cause l’enseignement. « Depuis le début, il est très mal à l’aise vis-à-vis de ce sujet et il n’a pas voulu en parler », a constaté l’animateur de CNews, après son entretien avec Ali Rabeh.
« Dès que vous êtes en contradiction avec lui, il s’arrête de parler, il se fige, il vous regarde dans les yeux, il vous fusille » du regard comme pour dire « attention à toi », a encore résumé Jean-Marc Morandini à propos du maire de Trappes, évoquant « une forme d’intimidation qui est quasiment une intimidation physique ». « On avait besoin de sécurité, on avait besoin de la police municipale »
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